Au coeur de la magnifique île de Gran Canaria, un groupe d’étudiants Erasmus a récemment entrepris un voyage, non seulement pour explorer les beautés naturelles de l’île, mais surtout pour agir en faveur de son bien-être écologique. Durant une semaine de mobilité, ces jeunes, animés par la passion de la préservation environnementale, ont uni leurs forces pour un nettoyage de plage, de sentiers et de forêts, transformant leur séjour en une ode à la nature.
De notre envoyé spécial à Gran Canaria Robin Bourgeois
Le projet, initié dans le cadre de la sensibilisation environnementale, a été orchestré par l’association locale « Soy Mammoth ». Sous un soleil radieux, les étudiants ont débuté leur aventure écologique en empruntant un chemin sinueux de trois kilomètres, autrefois jonché par des déchets abandonnés. « C’était à la fois déchirant et inspirant de voir à quel point l’homme peut impacter la nature, confie une étudiante venue d’Eaubonne. Mais nous sommes déterminés à faire une différence. » Armés de gants, de sacs poubelle et de leur détermination, les étudiants ont avancé, transformant progressivement le sentier en un lieu agréabe plus agréable à fréquenter. Chaque canette écrasée, chaque sac en plastique ramassé était un pas de plus vers la restauration de la splendeur naturelle de l’île. « C’est comme si nous effacions les cicatrices de la terre », déclare Manuel, un étudiant espagnol, le visage souriant.
Une plage synthétique
Arrivés sur la plage, les étudiants découvrent un horizon parsemé de grains de sable, mais aussi de microplastiques, ces invisibles fléaux menaçant la vie marine. Guidés par des experts de l’association, les étudiants se sont exercés à l’art délicat du tamisage, extrayant avec patience ces particules toxiques pour offrir un havre plus sûr aux créatures marines. « Chaque petit geste compte », murmure Charlotte, une étudiante Française, les yeux rivés sur le sable doré.
Lutter contre les incendies
Le deuxième jour fut dédié à une mission tout aussi cruciale : nettoyer les sentiers forestiers de leur fardeau de déchets, mais aussi de matière organique susceptible d’alimenter les flammes destructrices des incendies. «C’est comme si nous devenions les gardiens de la forêt », raconte Luca, un étudiant belge, ému par la grandeur de la tâche entreprise. Pas à pas, ils ont balayé, ratissé, pelleté les sentiers, dégageant la voie pour un renouveau forestier. « Nous avons appris que la nature est à la fois fragile et résiliente », confie une étudiante française. Ensemble, ils ont insufflé un vent de changement. À travers leur travail, ces étudiants Erasmus ont laissé une empreinte durable sur l’île de Gran Canaria.